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CELERIER Claude, (Bordeaux, Gironde), pilote B.R 66 | Nos ancêtres de 14/18

 

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CELERIER Claude, (Bordeaux, Gironde), pilote B.R 66

CELERIER, 63.jpg CAZENOVE DE PRADINES Pierre Fortaner Paul. (Nantes, Loire Atlantique), Escadrille SPA81MiniaturesCHAINAT André Julien, (La Chapelle Saint Laurian, Indre), escadrille M.S 23 M.S 38, N 3CAZENOVE DE PRADINES Pierre Fortaner Paul. (Nantes, Loire Atlantique), Escadrille SPA81MiniaturesCHAINAT André Julien, (La Chapelle Saint Laurian, Indre), escadrille M.S 23 M.S 38, N 3CAZENOVE DE PRADINES Pierre Fortaner Paul. (Nantes, Loire Atlantique), Escadrille SPA81MiniaturesCHAINAT André Julien, (La Chapelle Saint Laurian, Indre), escadrille M.S 23 M.S 38, N 3

« lieutenant Celerier, pilote à l'escadrille
B. R. 66 : Jeune chef d'escadrille ardent et payant
constamment de sa personne jour et nuit. Dans la
nuit du 30 septembre au 1er octobre 1917, a
accompli avec succès un bombardement de plus de
100 kilomètres en territoire ennemi.

Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1917, seul à bord,
et malgré les circonstances atmosphériques défa-

vorables, a réussi une mission de bom-
bardement pour laquelle il était volontaire
qui comportait un parcours de 550 kilo-
mètres en territoire ennemi. »

Lorsque Celerier fut tué, son
ancien chef, le capitaine de Kerillis
prononça sur sa tombe un discours
remarquable où il retraçait sa car-
rière :
« Il était parti simple fantassin sur les
routes de France, traînant le sac au dos.

Il s'était partout battu comme un lion,
on l'avait vite promu sous-lieutenant.

Un jour d'attaque, les tranchées étaient garnies.

On allait sortir. C'était au temps où les obus
manquaient, où les soldats s'élançaient sans
préparation. et il y avait chaque fois de l'an-
goisse dans les cœurs. Pour montrer qu'il était
tranquille et qu'il fallait l'être, qu'il n'avait
pas peur et qu'il ne fallait pas l'avoir, il s'était
dressé tout seul sur le parapet. Une balle l'avait
couché, les deux cuisses traversées et il avait dû
quitter le front.

jtnapte à l'infanterie, Celerier passa dans l'avia-
tion. Un jour de mai, je l'avais recueilli à l'esca-
drille 66. On m'avait prévenu qu'il était brave.

J'avais vu beaucoup de braves dans cette guerre.

Mais celui-là m'étonna. »

Auteur
La Guerre Aérienne Illustrée n°63
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